CHU Ambroise Paré : 5 ans de travaux dans le pipeline

Le CHU Ambroise Paré, à Mons, a rentré son plan quinquennal « infrastructures » auprès de la Région wallonne, dont il espère la manne. Le clou des projets envisagés ? La construction d’une nouvelle aile de 5 étages. Dans le cadre des synergies avec Tivoli, incarnées par le ‘PHU Cœur du Hainaut’, un laboratoire commun dernier cri se profile pour septembre 2019.

Le CHU Ambroise Paré, fusionné depuis 2009 avec l’hôpital psychiatrique le Chêne aux Haies, a rentré sa « lettre à Saint-Nicolas », comme l’ont fait les autres institutions du sud du pays, à la Région. Celle-ci va examiner les dossiers, décider des subventions et les prioriser. Verdict attendu pour fin 2018. Le budget des extensions et rénovations envisagées avoisine les 60 millions, situe Stéphane Olivier, directeur général ff de l’hôpital public montois. « La Région supporte les investissements retenus à hauteur de 72,5% pour les hôpitaux généraux, le reste devant être financé sur fonds propres, et à 98% pour les hôpitaux psychiatriques. »  

Dans le plan quinquennal, le gros morceau est sans conteste une nouvelle aile, qui abritera notamment des services de gériatrie et de pédiatrie flambant neufs (construites dans les années 70 et 80, les anciennes unités ne correspondent plus aux standards actuels). Cette construction suppose, au préalable, de déplacer l’actuelle cuisine. Elle se limitera à la fonction de cuisine d’assemblage des plats, dont la préparation proprement dite interviendra sur le site du Chêne aux haies.

Sans exhaustivité, notons qu’Ambroise Paré a dans ses cartons la construction de plusieurs nouveaux pavillons sur ce même site, un extension de sa pharmacie (« une mesure logique pour répondre à l’augmentation de l’activité sur ces 15 dernières années », commente Stéphane Olivier), la transformation des anciennes urgences en service de dialyse moderne ou encore - info qu’apprécieront sans nul doute médecins et collaborateurs - l’ajout d’un parking modulable à étages à l’arrière du complexe, pour soulager le parking existant, saturé.

Qualité et proximité

Par ailleurs, depuis 2016, l’hôpital montois s’est rapproché du CHU Tivoli, à La Louvière, formant le PHU (pôle hospitalier universitaire) Cœur du Hainaut. « Une façon de se renforcer mutuellement, aussi en prévision des prochaines étapes du processus des réseaux », indique Chantal Bouchez, coordinatrice générale de ce pôle. Divers échanges, cultivant la complémentarité, s’opèrent déjà entre ces deux hôpitaux publics « partageant des valeurs communes, soucieux de prodiguer une médecine à la fois de pointe et de proximité, vis-à-vis d’une population plus précarisée ».  Elle annonce la mise en service, d’ici un an, aux portes de Mons et près des axes autoroutiers, d’un laboratoire commun. Il sera dédié aux analyses non urgentes des deux partenaires, qui ne devront plus en envoyer certaines vers Bruxelles : le volume d’activité conjoint permet d’envisager un équipement complet et dernier cri.

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