DéFi: «La qualité des soins doit primer sur le nombre de réseaux»

Selon Bernard Clerfayt (Défi), " la question d’hôpitaux publics et/ou privés ne se posent plus avec la légitimité qu’au siècle passé " Pour lui Il y a une nécessité de regrouper des hôpitaux et d'optimiser les coûts dans le cadre d’une saine gestion "mais il faut avant tout développer un projet qui met au centre des priorités la qualité et l’accessibilité de la médecine"

Depuis quelques semaines, en Région bruxelloise, le débat sur l’avenir des hôpitaux au sein de trois ou de quatre réseaux est au coeur de tous les agendas politiques. Pourtant, du côté de Défi, les prises de paroles publiques sur la question sont presque inexistantes....même s’il existe des notes internes sur la question. « L’avenir des hôpitaux est un enjeux important qui nous occupent » rassure le ministre bruxellois Bernard Clerfayt lors de la séance de voeux du parti.

Optimiser les coûts

L’ancien bourgmestre de Schaarbeek connaît d’autant mieux la problématique que son territoire compte ce type d’institution : « Nous avons toujours été vigilants à la qualité des soins sur notre territoire et à la diversité des services. » Aujourd’hui, comme Le Spécialiste l’avait annoncé,  les acteurs tentent d’amener sur la table une solution à trois réseaux : « Je ne suis pas favorable à trois ou quatre réseaux. Pour moi la question n’est vraiment pas à ce niveau. Il y a une nécessité de regrouper des hôpitaux et d'optimiser les coûts dans le cadre d’une saine gestion mais il faut avant tout développer un projet qui met au centre des priorités la qualité et l’accessibilité de la médecine » rappelle-t-il à titre personnel.

Des centres de références

Pour lui les médecins auront un rôle important à mener. « Cette réforme doit amener des centres de référence de qualité. Les médecins seront au coeur de ces regroupements et de la mise en place de services qui fonctionneront bien. Ils devront permettre de bons contacts entre les médecins spécialistes de l’hôpital et les médecins généralistes. Là, je vois vraiment deux aspects fondamentaux de cette réforme : la qualité de la relation entre les médecins et la mise en place d’une bonne gestion. »

En dehors de ces aspects, il ne souhaite pas une guerre entre les hôpitaux publics et privés : « Il n’y a plus de besoin d’avoir des hôpitaux publics et privés pour les mêmes
raisons historique légitimes qu’au siècle passé. Aujourd’hui, il y a des garanties financières pour les institutions qui proviennent de la sécurité sociale notamment. »

Enfin, il insiste sur un enjeu important, le maintien de l’emploi local : « La mise en réseau à trois ou à quatre devra tenir compte de l’emploi local et de sa qualité. »

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