Françoise Smets sera la nouvelle rectrice de l'UCLouvain

© UCLouvain

Françoise Smets, doyenne de la faculté de médecine et médecine dentaire, a remporté le second tour de l'élection rectorale de l'UCLouvain avec 50,4% des voix, a annoncé jeudi l'université louvaniste. Elle prendra ses fonctions le 1er septembre pour un mandat de cinq ans.

Au premier tour, Geneviève Schamps, vice-rectrice du secteur des sciences humaines de l'université néo-louvaniste, était arrivée en tête, récoltant 46,7% des voix exprimées. Françoise Smets, doyenne de la faculté de médecine et médecine dentaire, avait quant à elle remporté 38,5% des suffrages.

Au terme d'une élection serrée, c'est finalement Françoise Smets qui a remporté la majorité des voix exprimées (50,4%). Sa concurrente a totalisé 49,6% des suffrages.

L'ensemble des membres du personnel et de la population étudiante - soit 42.000 personnes - était invité à voter lors du second tour, qui s'est tenu de lundi à mercredi. Comme au premier tour, le taux de participation a été très élevé au sein du personnel académique, s'établissant à 88,86%. C'est aussi la catégorie d'électeurs qui dispose du poids le plus important dans la pondération des suffrages (61%).

Le taux de participation est donc moindre chez les autres électeurs mais reste élevé au sein du personnel administratif et technique (66,6%). La participation atteint 51% pour le personnel scientifique et 13,38% pour les étudiantes et étudiants, à chaque fois en hausse par rapport au premier tour. Chacune de ces catégories représente 13% des suffrages.

Ce sera la première fois que l'UCLouvain aura une rectrice à sa tête. Ce seront même deux femmes à la tête de l'université et de ses 38.900 étudiants et étudiantes, avec aux côtés de la rectrice, l'administratrice générale, Alexia Autenne.

Formée à l'UCLouvain, la nouvelle rectrice a confié que son attachement et sa reconnaissance envers l'Université l'avait motivée à présenter sa candidature, tout comme le constat de conditions de plus en plus difficiles sur le terrain, tant pour les étudiants sous pression que pour ceux qui les encadrent et travaillent dans un contexte de financement à enveloppe fermée.

Doyenne de la faculté de médecine et de médecine dentaire, Françoise Smets avait pris part aux discussions qui ont permis des avancées dans le dossier des numéros Inami. Ce qui lui donne confiance sur la possibilité de trouver des solutions à d'autres problèmes actuels, notamment la nécessité "de prendre mieux soin de ceux qui vivent au sein de l'UCLouvain".

À partir du 1er septembre, quatre des cinq universités francophones du pays (ULB, ULiège, UNamur et donc UCLouvain) seront ainsi dirigées par une femme.

Une première qui reflète une évolution de longue date au sein de la population étudiante universitaire, où les femmes sont majoritaires depuis une vingtaine d'années. Leur nombre croît en outre plus vite que celui des étudiants. Selon les données du Conseil des rectrices et des recteurs francophones (Cref), les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles comptaient environ 30.000 étudiants et 31.000 étudiantes lors de l'année académique 2001-2002. Pour l'année académique 2021-2022, elles recensaient 64.641 femmes et 48.838 hommes. En vingt ans, les femmes sont ainsi passées de 50% à 57% de la population étudiante universitaire.

Les cinq universités néerlandophones du pays (KU Leuven, UAntwerpen, UGent, UHasselt et VUB) sont pour leur part dirigées par des hommes.

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