Pléthore en vue chez les gynécos : la VVOG tend la main au GGOLFB

Après le cri d’alarme lancé par les gynécologues flamands et quelques autres spécialités dans Le Spécialiste récemment, qui a eu une grande répercussion dans la presse générale, Johan Van Wiemeersch, l’ex-président du VVOG, l’association flamande des gynécologues, estime qu’il est temps de passer à l’étape suivante. « Nous devons maintenant intervenir sur la scène fédérale et j’invite ici mes collègues francophones à nous rejoindre ».

« Malgré le fait que le ministre Vandeurzen va prendre des mesures, cela se joue néanmoins entre le Fédéral et les Communautés. Nous avions le sentiment au sein de la Commission d’agrément que tout ce qui concerne les lieux et les quotas allait rester fédéral. C’est pourquoi je prévois une concertation avec les maîtres de stage universitaires coordinateurs en concertation avec le Conseil supérieur pour reprendre les choses également pour les autres spécialités conformément aux directives de la Commission de planification. Et donc d’adapter le nombre de lieux de stage », relève le Dr Van Wiemeersch.

« Cela n’a pas de sens de rester maintenant les bras croisés si nous savons qu’à peine la moitié des gynécos en formation aura une place. Et idem pour les offres d’emploi. Les chiffres sont trop alarmants pour faire comme s’il s’agissait d’un problème mineur. »

Un consensus fédéral

Pour le gynécologue flamand, il faut arriver à un consensus fédéral. «  J’espère que les collègues francophones verront que cela a quand même suscité pas mal de réactions dans l’opinion publique. Ils peuvent peut-être réaliser le même exercice que nous avions fait au niveau des offres d’emploi de leur côté. En la matière, le Conseil supérieur est quand même en quelque sorte un organe qui a une autorité contraignante. J’espère ainsi que la Belgique francophone sera encline à prendre aussi ses responsabilités. Il faut que nous parlions avec eux. »

« Je suis déjà content que le ministre Vandeurszen,  de son côté, ait si vite réagi en disant qu’il définirait des quotas maximums cet automne. La question est maintenant de savoir si cela ne va pas à l’encontre de la structure fédérale. Pour nos normes et critères de formation, nous avons aussi dû nous concerter avec eux et cela s’est soldé par une réussite. Je place maintenant surtout mes espoirs dans le nouveau président du GGOLFB, le Pr Patrick Emonts de Liège, qui me semble prêt à dialoguer », ajoute encore Van Wiemeersch.

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