Les hôpitaux du Luxembourg mutualisent l’imagerie médicale

Depuis le mois de juillet , les quatre principaux hôpitaux du Luxembourg mutualisent les données générées par l’imagerie médicale, mais également leur archivage. Ils réalisent annuellement 860.000 imageries médicales.

La mutualisation de l’imagerie médicale peut représenter un atout à différents niveaux pour les institutions hospitalières. Au Luxembourg, l’étape vient d’être franchie par les quatre principaux hôpitaux du pays avec le projet Anim en collaboration avec l’agence eSanté.  Le projet repose sur un service de type cloud dans deux data centers d’EBRC, European Business Reliance Centre. 

Cette démarche a été possible grâce à la volonté de Luxith, le groupement d’intérêt économique créé par l’ensemble des hôpitaux du pays membres de la Fédération des hôpitaux luxembourgeois.

Partage et archivage

Concrètement, afin de faciliter le parcours du patient entre les différents services médicaux, les quatre principaux hôpitaux du pays peuvent partager des examens d’imagerie médicale. Cette démarche permet aussi un meilleur archivage. Pratiquement, avec l’accord du patient (sous condition d’un dossier de soins partagée (DSP) en ordre), un médecin peut consulter plus rapidement les clichés dont il a besoin.

Cela devrait permettre aussi au médecin de gagner du temps et de ne plus s’encombrer de matériel du type CD. Cela générera en outre une réduction des dépenses de soins de santé. En effet, les autorités espèrent voir une nette diminution de la répétition d' examens identiques pour un même patient.

Il faut savoir que les quatre hôpitaux (le Centre hospitalier de Luxembourg (CHL), le Centre hospitalier du Nord (CHdN), le Centre hospitalier Emile Mayrisch (Chem) et les Hôpitaux Robert Schuman (HRS)), réalisent annuellement 860.000 imageries médicales.

Enfin le groupement d’intérêt économique, Luxith, est aussi conscient que cet outil doit faire l’objet des meilleures mesures de sécurité tant au niveau du stockage, que de l’archivage ou du partage. De telles données sont, en effet, très recherchées dans le cadre des cyberattaques qui se multiplient à l’encontre des hôpitaux ces derniers mois.

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